Combien je t'aime
Départ samedi à 11h. Elle ne sait toujours pas où il l'emmène pour la saint valentin, cette fête si commerciale qu'elle ne voulait pas faire. Deux heures de route, où tous les deux se déchainent en chantant sur toutes les musiques qui inondent la voiture. Deux heures où ils font des blagues bidons qui déclenchent un état de frénésie et de bonheur.
Puis, un instant d'illuminations, elle devine où ils vont.. Deauville. Cette ville dont tout le monde parle, mais où tous les deux n'ont jamais mis les pieds. Ils déposent leur bagage à l'hôtel puis s'envolent vers une balade paradisiaque au bord de la mer. Les photos s'enchaînent, la complicité explose. Une dame leur demande s'ils veulent qu'elle les prenne en photo, ils opinent et il lui glisse à l'oreille "elle va courir et partir avec". Elle rigole. Au bout de trois photos où on leur demande de se placer ici, puis là, puis ici, elle se rassure de l'avoir à nouveau entre ses mains.
Le soleil ne fait que renforcer le bonheur. Les mouettes, le sable, la mer, le soleil, et lui. Il écrit plusieurs fois des coeurs dans le sable le remplissant de "T+A" tandis qu'elle ramasse un coquillage en souvenir.
Ils passent l'après midi à courir, sauter, rire au bord de la mer. Oubliant le reste du monde.
Ils décident alors de se promener en ville. Dans ces rues éblouissantes remplies de boutiques. Ils optent pour une crêperie où des évènements incongrus s'y produisent.
Puis, ils rentrent à l'hôtel. Morts de fatigue mais regorgeant encore d'énergie. Un moment intime des plus magnifiques s'y produit. Dans cette chambre si confortable, avec lit king size.
Une dernière douche dans la nuit les appaisera. Ils se couchent. La main dans la main. Serrée fort.
Dans cette pièce embaumant le lait d'amande.
Le réveil se fait en douceur. Il lui a pris l'option petit-déjeuner en buffet. De quoi se régaler. Ils descendent par un ascenceur décoré en douche. L'atmosphère est calme et paisible. Le petit déjeuner est digne d'un rêve. Tout ce qu'elle adore est disposé sur une table.
Le retour est identique à l'aller. Deux heures à chanter à tue-tête. A stresser par peur de panne d'escence. A se flatter. Se dire des "je t'aime" toutes les minutes. A se regarder et éclater de rire.
Ils rentrent dans leur appartement. Même en y découvrant que leur chat s'est fait une bataille de papier toilettes dans tout le salon, ils gardent le sourire.